Le climat et nos habitudes numériques

Consulter la météo, visionner une série ou envoyer un mail avec son smartphone : des gestes du quotidien, dématérialisés et donc inoffensifs pour notre climat ? La réalité n’est pas si simple.

Nos usages numériques ne sont pas les seuls à s’être accrus ces dernières années. Entre 2010 et 2025, l’empreinte environnementale mondiale du numérique aura triplé !

Si ces impacts proviennent en partie des centres de données énergivores – souvent pointés du doigt – la majeure partie de l’empreinte du numérique émane pourtant de la somme de nos propres habitudes.

L’impact du matériel : des grammes qui pèsent lourd

Avant d’atterrir dans nos mains, nos ordinateurs, tablettes et autres objets connectés ont déjà occasionné l’essentiel de leur impact environnemental. Pour la fabrication d’un smartphone, il faut 150 kilos de matières premières, auxquels s’ajoute une grande quantité d’eau et d’énergie (souvent fossile) pour extraire et raffiner les 54 métaux qui le constituent.

Comment agir ?

1. S’équiper léger et considérer le matériel d’occasion/reconditionné. En Europe occidentale, il y avait 8,9 équipements par personne en 2021 contre 5,3 en 2016.
2. Allonger la durée de vie du matériel. En utilisant un téléphone quatre ans au lieu de deux (la moyenne actuelle), son bilan environnemental s’améliore de 50 %.
3. Éliminer correctement son matériel. Seul ¼ de nos déchets électroniques est correctement traité – change la donne et trouve le point de collecte le plus proche de chez toi : recycling map

L’impact de l’utilisation : nos clics sous la loupe

Chaque donnée numérique (mail, recherche sur le web, vidéo, etc.) parcourt en moyenne 15’000km à travers une gigantesque infrastructure faite d’antennes, de câbles et de centres de données. Avec plusieurs dizaines de milliards de données transmises chaque minute, le numérique représente 10 % de la consommation électrique mondiale !

Comment agir ?

1. Privilégier le Wifi/la fibre. La connexion mobile (3G, 4G, 5G) est 15 à 23x plus énergivore !
2. Préférer le stockage local au cloud quand c’est possible. Le savais-tu ? Le transport d’une donnée génère 2x plus d’impacts environnementaux que son stockage pendant un an.
3. Penser à éteindre son Wifi (et autres appareils). Tout comme un réfrigérateur, un boîtier Wifi fonctionne souvent 24h/24… et consomme autant d’énergie !

En adoptant ces bonnes pratiques, chacune et chacun peut participer, à son échelle, à réduire l’impact environnemental du numérique.

Le numérique en quelques chiffres*

• 3,8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre
• 5,5 % de la consommation électrique
• 223 millions de tonnes de matières
• 34 milliards d’équipements (smartphone, tablette, ordinateurs et autres objets connectés)
• 67 millions de datacenters
• 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques

* Au niveau mondial pour 2019

Quiz sur le numérique

Teste tes connaissances et découvre les gestes qui peuvent faire une différence pour le climat : Quiz – Numérique : les bons gestes

Pour aller plus loin

• Stratégie numérique du Canton de Vaud (Direction générale du numérique et des systèmes d’information DGNSI)
• Institut du numérique responsable suisse
• Liste de ressources de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, France) sur le numérique responsable
• Ressources de GreenIT, association d’experts du numérique responsable

Photo d'introduction : © Sarah Dorweiler/unsplash

Se mettre à table fait partie des plaisirs du quotidien pour de nombreuses personnes. Toutefois, nos choix alimentaires peuvent peser lourds sur la balance de l’environnement et du climat. Alors, par où commencer pour manger de façon durable ?

Les énergies renouvelables, des sources d’énergie qui se renouvellent rapidement et naturellement.

Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec Nadine* en Singine pour parler de sa passion, la pêche. Lors de la période de pêche, de début mars à début octobre,

Les hivers d’antan, Joseph* 85 ans, s’en souvient.

Les glaciers sont sous pression à cause du réchauffement climatique.

Ecoparcs, cap vers la symbiose industrielle

Découvre ce qui les différencie précisément et deviens pro en la matière. Un indice : tout tourne autour du temps…

La (sur-)consommation au niveau mondial pose de nombreux défis, notamment d’ordre écologique. En Suisse, nous consommons bien plus que les autres pays. Adopter une consommation durable est crucial pour notre bien-être futur et celui de la planète.

Si tu cherches la réponse à ces questions, les lignes qui suivent devraient t’intéresser.

Pour Bernadette*, 91 ans, habitant en centre-ville, les journées de canicule ne riment pas avec baignade, soleil ou fêtes nocturnes. Les températures dépassant les 30°C l’obligent à rester cloîtrée chez elle.

En Suisse, les canicules sont de plus en plus fréquentes. Il est important de prendre des mesures comme boire beaucoup d’eau et rester à l’ombre. En cas de coup de chaleur, trouver un endroit frais, se reposer et boire de l’eau.

Les voyages peuvent avoir un impact carbone important. Heureusement, depuis la Suisse et en Suisse, il existe des alternatives durables pour des vacances enrichissantes et respectueuses de l’environnement.

En 2015 à Paris, la COP21 a fixé comme objectif de limiter le réchauffement climatique à 1.5°C et, en 2023, les Etats signataires se sont engagés à entamer la transition hors des énergies fossiles d’ici 2030 (COP28).

Le changement climatique impacte directement toutes les étapes du cycle de l’eau et sa disponibilité. Il est essentiel de prendre en compte ces changements afin d’anticiper et répondre au mieux aux défis de demain en matière de gestion des eaux.

Un peu d’histoire sur la Politique climatique de la Suisse depuis 1990.

Le parc immobilier suisse est responsable d’environ 25 % des émissions de gaz à effet de serre. Pour que la Suisse puisse réduire sa consommation d’énergie et diminuer ses émissions de CO2, il doit être assaini.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un organe international qui évalue les causes et les conséquences du changement climatique.

Le Cercle Climat, une manière pour les cantons de s’unir pour le climat.

Le 11 juin 2018, Lausanne a vécu un orage violent et un phénomène de ruissellement. En une heure, certaines parties de la ville ont été inondées. Qu’est-ce que le ruissellement, quel lien avec le réchauffement climatique et comment le prévenir ?

Le système Navig

Retour Suite